Lalie Explorateur du monde lecteur
Nombre de messages : 40 Age : 39 Localisation : haute savoie Emploi : vendeuse textile Loisirs : lecture, cinéma, musique... Date d'inscription : 18/10/2007
| Sujet: Bernard Werber Jeu 18 Oct - 13:40 | |
| Voici un auteur que j'adore:
Bernard Werber est né en septembre 1961, à Toulouse.
En 1968, sa première rédaction s’intitule Les aventures d’une puce''. L’escalade d’un humain du point de vue d’une puce qui, partant des pieds, remonte jusqu’au crâne, en passant sous le pantalon, sous le slip, sous la chemise. Elle tombe dans le nombril, se perd dans la forêt des poils des aisselles et essaie de comprendre les gestes quotidiens de la personne sur laquelle elle marche Il écrit que le père de la puce était un puceau et sa mère une pucelle. En dehors des cours de Français, il est un élève plutôt médiocre qui n’arrive pas à mémoriser tout ce qui est dates, noms de fleuves, capitales, récitations par coeur. En 1969, il écrit sa nouvelle construite : Le château magique : le mystère d’un château qui mange ses visiteurs. 3 pages. Sa mère lui fait débuter 6 années d’études de piano classique. Bien plus tard, il se mettra à la guitare électrique.
En 1970, il écrit Les enquêtes de Taupin.
En 1971, il écrit La chasse en brousse vue par le lion et... sa fin en carpette. Le lion raconte comment il voit venir les chasseurs qui veulent le tuer et ce qu’il pense des hommes. Sa scolarité est en chute libre.
En 1974, il se passionne pour l’électronique, les maquettes d’avions en balsa, la civilisation Maya et les habitants de l’île de Pâque, l’astronomie au Centre d’astronomie de Toulouse. Il échoue au passage en section scientifique et passe en section économique.
En 1978, il monte un journal de Lycée : EUPHORIE. Pour le réaliser il se retrouve à apprendre la parfumerie, la pratique de l’imprimerie offset, la dactylographie. Le journal contient 30% de textes sur la vie dans le lycée et 70% de bandes dessinées. Les bandes dessinées d’EUPHORIE avaient une particularité, elles se lisaient avec des parfums créés spécialement avec une orgue à parfum pour mieux évoquer l’ambiance de l’histoire. Pour les parfums était jointe une languette imprégnée de très peu d’essence pure).Il écrit les scénarii et Fabrice Coget les illustre. Il découvre de nouveaux ''genres'' littéraires : la science fiction américaine des années 60 et le fantastique baroque du siècle dernier : Lovecraft (cycle Chtulu), Asimov (cycle Fondation), Van Vogt (Cycle du monde des A), Huxley (Le meilleur des mondes), Boris Vian. Il écoute Genesis, Yes, Pink Floyd. Genesis. Après le bac, commence l’écriture des Fourmis (d’après un scénario de 7 pages pour faire une bd avec Fabrice Coget). Après avoir écrit une version assez naïve où les fourmis vivent dans du papier aluminium et où la reine entretient des projets de réformes de la mentalité fourmi, il se rend compte des possibilités incroyables de ce sujet bizarre si l’on s’en tient aux vrais comportements des vraies fourmis. Il s’impose une discipline : 4 heures d’écriture tous les matins (de 8h30 à 12h30).
En 1979, il fait des études de droit à Toulouse. Il poursuit la publication d’ ''Euphorie'' avec l’aide de Fabrice Coget, mais aussi du dessinateur toulousain Michel Dezerald. Il rate l’examen de première année de droit. Il découvre le cycle de Dune de Franck Herbert. Il commence à dessiner des architectures de romans. Cela donne des diagrammes géométriques remplis de numéros et de flèches.
En 1980, il fait des études de criminologie à l’Institut de Criminologie de Toulouse. Il fréquente assidûment le Tribunal de Grande Instance et la Cour d’Assises de Toulouse pour trouver des thèmes de polar pour mes nouvelles. Il fait sa deuxième première année de droit. Il Monte une troupe de théâtre, le STAC, à Toulouse qui met en scène une pièce d’Hitchcock (la troupe ne parviendra jamais à mettre sur pied le moindre spectacle).Puis il réussit le passage en deuxième année de droit. Il ; effectue une traversée des USA de New-York à L. A. (puis grande boucle par Houston et Memphis) en stop avec un copain. Dès leur arrivée à New-York, ils se font détrousser par des joueurs de bonneteau, ce qui les oblige à tenir nos deux mois de voyage avec 2 000 F. La découverte des USA sera donc aussi la découverte des journées à un seul repas et des nuits dans les YMCA plutôt mal fréquentés.
En 1982, il laisse tomber le droit, monte à Paris pour suivre des études de journalisme à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris. Il découvre Philip K. Dick. Philip K. Dick éclipse d’un coup toutes mes références littéraires précédentes. Le seul autre auteur qui l’impressionne à l’époque c’est Flaubert avec Salâmmbo, parce que c’est très travaillé et inématographique. Il continue de travailler 4 heures tous les matins sur son manuscrit des Fourmis, réécrit 18 fois entièrement, avec 18 intrigues différentes à chaque fois. Des héros, des mise en scène différentes. Pour mieux m’y reconnaître, chaque version a un chiffre et une lettre. Quand je change la lettre c’est que j’ai changé l’intrigue.
En septembre 1982, il en est la version Fourmis-P63 qui faisait plus de 1000 pages. Cela fait maintenant déjà 4 ans que je travaille tous les jours là-dessus. Il continue de tracer mes structures géométriques avec des flèches.
En mars 1983, il décroche le Prix de la Fondation News du meilleur jeune reporter qui lui octroie une bourse pour un reportage en Afrique (au Centre Ecotrope de Lamto) en Côte d’Ivoire pour suivre les fourmis Magnans. Avec le professeur Leroux, il suit d’immenses colonies de fourmis en migration qui dévorent tout sur leur passage. Il découvre la vie dans la brousse africaine, auprès d’une tribu Baoulé. En juillet 1983, il est journaliste échotierr à Cambrai (rubriques : chiens écrasés, suicides, météo, mariages, réparation de clochers). Il mène sa première enquête à la Rouletabille sur une affaire d’enfant noyé dans le fleuve. Il parvient à trouver une piste crédible pour expliquer le meurtre mais les policiers et son rédacteur en chef m’interdisent de la publier de peur de déstabiliser la vie locale et de donner des idées à ceux qui seraient tentés de commettre le même acte. Il apprends la photographie noir et blanc. A partir d’Octobre, il est journaliste pigiste à l’ ''Evenement du Jeudi'', ''le Point'', ''Ca m’intéresse'', ''Libération'', ''Le Nouvel Observateur''.
De 1983 à 1990, il, est journaliste scientifique régulier au ''Nouvel Observateur''. Il est sélectionné en 1990 en finale du prix Mumm du meilleur article de l’année pour un reportage sur ''Singapour, la ville ordinateur''. Son chef direct et la rédactrice en chef, qui se sont eux aussi présentés a ce concours mais qui n’ont pas été sélectionnés, réclament son éviction. Ecoeuré, par le système ou la hierarchie a plus d’importance que le talent, il quitte le Nouvel Obs après 7 ans de bons et loyaux services : Je découvre à la même époque la loi de Parkinson qui dit qu’''une entreprise a interêt à se débarasser et de ses élements dynamiques peu payés pour les remplacés par des lethargiques surpayés au nom de la tranquillité générale''. De fait je suis remplacé par un journaliste qui ne fait pas la moindre vague puisqu’il écrit un article tous les six mois et touche un salaire triple du mien à l’époque. Après cet épisode, il en écrit un roman L’échapée belle qu’il publiera peut être un jour) .
En 1990, alors au chômage, il profite du temps libre pour apprendre le métier de scénariste de cinéma à l’INA. Il rencontre l’éditeur Albin Michel. Il est intéressé par le manuscrit mais demande de le réduire. En mars 1991, est publié les Fourmis'' chez Albin Michel. Succès lent, au bouche à oreille. En 1992, est publié Le Jour des fourmis qui obtient le Prix des lectrices de Elle. Il découvree Fréderic Brown (recueil de nouvelles courtes Fantômes et farfafouilles. Après cette lecture, il décide de se fixer une nouvelle discipline d’écriture. En plus des 4 heures d’écriture matinale de 8h30 à 12h30, il ajoute 1 heure d’écriture de nouvelles de 18h à 19h. Ces nouvelles sont publiées dans l’Arbre des Possibles en 2002.
En 1993, il publie L’Encyclopédie du savoir relatif et absolu, écrit avec le stock des petites infos marrantes accumulées de 13 à 19 ans. Guillaume Aretos y ajoute de superbes illustrations. Découverte du jeu informatique ''Civilisation'' de Sid Meyer qui me prend beaucoup de mon temps. Il voyage en Corée du Sud. En 1994, il publie Les ''Thanatonautes. Le thème en est la conquête du Paradis par des nouveaux aventuriers explorateurs, les Thanatonautes (j’invente le mot à partir de deux racines grecques, ''thanatos'' le dieu de la mort et ''nautis'' explorateur). En 1995, un peu dégoûté du monde des livres, il se met à peindre. Puis se reprend et écrit La Révolution des Fourmis.
En 1997, il publie Le Livre du voyage après des recherches sur la psychanalyse et l’auto-hypnose. Le livre du voyage est là encore une expérience étant donné qu’il utilise une structure à la Petit Prince de Saint-Exupéry mais au lieu de mettre en scène un personnage fictif, il place directement le lecteur au centre du récit.
En 1998, il publie Père de nos Pères, un polar à la fois Indiana Jones à la française, avec le côté scientifique et ludique.
En 1999, c’est la sortie de la bd EXIT : une jeune fille s’inscrit sur internet dans un club qui aide les gens à se suicider en les faisant s’assassiner entre eux. Préparation du jeu des ''Fourmis'' chez Microïds. Comme aucune proposition de cinéma ne vient, il décide d’écrire son propre scénario : La Reine de Nacre, qu’il tourne en septembre.
En avril 2000, il termine après 2 ans de travail L’Empire des Anges, la suite des Thanatonautes. On y retrouve Raoul et Michael mais cette fois ils sont des anges et ils tentent d’aider les hommes à devenir vraiment humains. L’idée de l’Empire des Anges est de réfléchir sur les points de vues exotiques. En octobre 2001, il publie L’’Ultime Secret .
En 2002, sont réunis les nouvelles dans L’arbre des possibles, publié en octobre.
En 2004, il publie Nos amis les Humains et réalise un court-metrage sur le thème des humains vus par les extra-terrestres.
En 2005, Nos amis les Humains est adapté au théatre. Il publie Nous les Dieux en octobre 2005. | |
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Acid Queen Admin
Nombre de messages : 2437 Age : 34 Localisation : En Vacances !!! Emploi : Terminale L Loisirs : Lire, Ecrire, Aimer ^^ Date d'inscription : 08/05/2007
| Sujet: Re: Bernard Werber Ven 19 Oct - 18:39 | |
| moi j'ai bien aimé Les thanatonautes mais à la fin je dois avouer que ça m'a un peu gavé... Sinon celui qui est génial (et que j'ai toujours avec moi^^) c'est Le livre du voyage... excellentissime | |
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Lalie Explorateur du monde lecteur
Nombre de messages : 40 Age : 39 Localisation : haute savoie Emploi : vendeuse textile Loisirs : lecture, cinéma, musique... Date d'inscription : 18/10/2007
| Sujet: Re: Bernard Werber Ven 19 Oct - 21:14 | |
| ha oui c'est vrai!! si on a une excellente imagination, c'est incryable le voyage que l'on peut faire!! Un qui est pas mal aussi c'est l'arbre des possibles.. magnifique! | |
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Cha Lectrice en herbe
Nombre de messages : 250 Age : 34 Localisation : En voyage Emploi : Etudiante Loisirs : Equitation, tennis,badminton,lecture,.. Date d'inscription : 11/05/2007
| Sujet: Re: Bernard Werber Sam 20 Oct - 23:01 | |
| Je n'ai lu que le livre du voyage qui est vraiment original.Mais on m'a aussi beaucoup parlé des Thanatonautes | |
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Lalie Explorateur du monde lecteur
Nombre de messages : 40 Age : 39 Localisation : haute savoie Emploi : vendeuse textile Loisirs : lecture, cinéma, musique... Date d'inscription : 18/10/2007
| Sujet: Re: Bernard Werber Dim 21 Oct - 11:51 | |
| les thanatonautes c'est super mais ne lis pas ce livre ds les moments de déprimes.. | |
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Nana Dévoreur/se de pavés
Nombre de messages : 461 Age : 37 Localisation : à Sunnydale Date d'inscription : 09/05/2007
| Sujet: Re: Bernard Werber Sam 3 Nov - 19:04 | |
| J'adore cet auteur! Depuis que je lis ses livres je suis un peu plus ouverte d'esprit. En plus je le trouve trés sexy et j'aime beaucoup sa voix, elle est toute douce. | |
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| Sujet: Re: Bernard Werber | |
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