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| Des ptits bouts de textes... | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Des ptits bouts de textes... Jeu 10 Avr - 13:39 | |
| Je sais pas si ça vous plaira, mais ces temps-ci, j'ai aussi écris autre chose... emporté par ma propre situation ... Et pis euh du coup, ça fait que j'ai écris un nouveau genre de texte, que je je n'imaginais pas un jour pouvoir rédiger. C'est assez spécial et beaucoup de gens me disent qu'ils ne comprennent pas... donc j'vais bien voir avec vous ^^. Pour l'instant j'en ai deux, je verrais bien ce que ça donnera... Douleur d'une nuit... La nuit étalait son voile sombre. Ses perles étoilées décoraient son manteau d'ombres. Mon esprit divaguait au fil de mes pensées. Le sommeil m'attirait, je résistais. Au fond de moi je voyais cette clarté. Une lumière si ténébreuse m'emplissait. Il ne fallait pas que je la vois, je ne devais pas la croire. Sur mes berges je me laissais choir... Je fermais une à une mes portes, je repliais mes armées de chimères. Mais rien n'était plus puissant que cette Lumière. Les premières détonations retentirent entre deux idées. Mes premiers barrages furent liquidés. Armez les canons, armez les catapultes, armez tout ce que vous trouverez! Et sans aucune pitié je vous ordonne de tirer! Oui, je vais commettre le crime qui me brisera mais qui me relèvera. Oui je le tuerai de mes mains, de mon esprit, je ne tomberai plus dans ses bras. Les parois de mon inconscient grinçaient. Mon subconscient, sous le tumulte, vibrait. Il fallait protéger ma conscience à tout prix. Je déchirai mon esprit. Des larmes de douleur s'écoulaient. Les portes se fissuraient. Les battants en mille éclats voleraient. Alors je pris mes jambes à mon coup. J'étais poussé à bout. Je sentais ses tentacules me tirer. J'avais envie d'hurler. Il fallait que je m'enfuie. Le plus loin possible d'ici. Plusieurs fois je trébuchai, plusieurs fois je me relevai. Le destin à ce point m'en voulait? A corps perdu, je poussai mon âme. Elle si fragile éviterait les flammes. Ce cristal de beauté ne pousserait pas son dernier râle. Cette pureté, seul bien qu'il me restait ne serait point entachée. Elle était poursuivie par ce mal. Non, de ce monde horrible de désespérance je me promet de l'arracher. Elle était si clair, si bonne, si candide... Et je me battais pour une cause si perfide... Je l'assassinai sans le souhaiter. Je la détruirai sans le désirer. Allez, activons le pas. Je vois cette Lumière là-bas! Enfonçons nous dans ses ténèbres éloignées. L'espoir ne gagnera jamais ces contrées. Mais déjà mon esprit s'illumine de toutes sortes d'envie. J'essaye de les rejeter avec mépris. Cours ma belle âme, abandonne moi à mon triste sort. Toi qui peux t'enfuir encore. Pourquoi ne pars tu pas? Pourquoi restes-tu là? Tu sais bien que je ne t'apporterai que du malheur! Tu ne gouteras jamais au bonheur. Dis moi, dis moi ce qu'il te retient à mes côtés? Mis à part la souffrance et la pitié? Mes défenses faiblissent, je me sens emporté. Cette Lumière aura encore eu raison de moi cette nuitée. Je suis pris, à jamais fini... Va mon âme, pars dans l'infini. Peut être trouveras-tu là-bas, un monde qui te conviendra. Un univers où tu pourras te jeter dans ses bras. Cesse de pleurer ta sœur déchue. Elle ne reviendra plus. Est-elle déjà simplement venue? Car jamais je ne l'ai vue... La Lumière me frappa. Puis elle me gronda. Une fois de plus j'avais laborieusement menti. Une fois de plus j'avais torturé mon esprit... Ne pleure pas, ça passera. On se souvient toujours si mal de ce qui nous a fait du bien. Les ténèbres se lèvent au loin. Ce sale espoir m'entoure de partout. Non, je dois en venir à bout. C'est ta dernière chance, mon âme, fuis ce monde qui m'accable. Tu y perdras pied, cette Terre est instable. Regarde à quoi ressemble mon esprit. Veux tu toi aussi devenir ainsi? Mes défenses sont vaincues, mon armée se dérobe... Je sens la Lumière près de mon lobe. Elle me lèche, elle me charme, elle me désire. Pourquoi résister à l'avenir? Elle me tient, elle me capture. Je ne m'en détacherai plus, j'en suis sûr. Et toi mon âme tu est toujours là. Plantée devant moi comme ça. Toi aussi tu te laisses enivrer. Tu ne cherches pas à te délivrer. La guerre est finie. La gloire revient à l'ennemi. J'ai encore échoué. Lamentablement, je croulerai. La Lumière me tapisse de sa grandeur. Elle me sert avec ferveur. Mon esprit s'emballe, mon cœur aussi. Cette fois elle aura réussi... J'ai peur, mais je désire revoir ce qu'elle me montre. Pourquoi serai-je contre? Il est si bon de voir ce qu'il fait du bien. Je ne me séparerai pas de mes liens. Alors autant en profiter. Et gouter à cette irréalité... Les rayons de lumière percent par ma fenêtre. Il est huit heure peut être. Je me suis endormi. J'ai rêvé, avachi sur mon lit. Un délicieux sentiment m'a envouté. J'aurai du résister... Mais mon inconscient m'a à nouveau gagné. Ma raison s'est destituée. J'ai maintenant ce désir suprême. J'avoue, j'aime... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Des ptits bouts de textes... Ven 11 Avr - 3:55 | |
| Excellent!! J'ai adoré toutes ces phrases rimées! J'avoue qu'à certains endroits je ne comprenais plus grand chose mais juste pour la manière dont c'est écrit, chapeau! En plus, ça ne devient jamais lourd et même si on a du mal à cerner le sujet, on sent que ça progresses sans problème. Bravo! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Des ptits bouts de textes... Ven 11 Avr - 12:19 | |
| Merci beaucoup ^^. Oui le sujet est assez compliqué pour moi même aussi xD. Donc j'avoue que pour le lecteur, il doit être complètement largué. J'ne ai fait une autre plus facile à comprendre... j'la posterais plus tard parce qu'elle me tient encore à coeur... Donc voilà, si un jour j'ai le courage de la mettre... mais elle reste toujours aussi vague que celle là . Enfin voilà, ça me fait bien plaisir =). |
| | | Aléanore Bouquinovore
Nombre de messages : 1237 Age : 33 Localisation : Dans le sud de la France Emploi : Lycéenne Loisirs : Réapprendre à vivre... Date d'inscription : 12/05/2007
| Sujet: Re: Des ptits bouts de textes... Ven 11 Avr - 14:05 | |
| - Citation :
- Toi qui peux t'enfuir encore. Pourquoi ne pars tu pas? Pourquoi restes-tu là? Tu sais bien que je ne t'apporterai que du malheur! Tu ne gouteras jamais au bonheur. Dis moi, dis moi ce qu'il te retient à mes côtés? Mis à part la souffrance et la pitié? Mes défenses faiblissent, je me sens emporté. Cette Lumière aura encore eu raison de moi cette nuitée. Je suis pris, à jamais fini... Va mon âme, pars dans l'infini. Peut être trouveras-tu là-bas, un monde qui te conviendra. Un univers où tu pourras te jeter dans ses bras. Cesse de pleurer ta sœur déchue. Elle ne reviendra plus. Est-elle déjà simplement venue? Car jamais je ne l'ai vue... La Lumière me frappa. Puis elle me gronda. Une fois de plus j'avais laborieusement menti. Une fois de plus j'avais torturé mon esprit... Ne pleure pas, ça passera. On se souvient toujours si mal de ce qui nous a fait du bien. "
Mon passage préféré... J'ai adoré, la dernière phrase est vraiment l'apothéose si j'ose dire. Je me suis reconnue dans bien des passages, j'ai été au bord des larmes dans celui ci-dessus. Tu devrais faire lire ce texte à la personne à laquelle tu pensais en l'écrivant, car je pense qu'il est destiné à quelqu'un non? Enfin je me mêle encore de ce qui ne me regarde pas ^^ C'est vraiment très bien écrit, j'ai tout compris, du moins à ma manière... Voilà... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Des ptits bouts de textes... Ven 11 Avr - 14:46 | |
| Youhou... ça fait chaud au cœur :oups: Bah... ouais, t'as tout à fait raison mais c'est pas aussi simple que ça... vous verrez quand je posterai l'autre texte... en espérant que vous l'aimerez autant ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Des ptits bouts de textes... Lun 14 Avr - 12:56 | |
| Et voilà l'autre texte... Un peu plus désolant... avec pas mal de contradiction... j'espère que vous l'aimerez... et que vous jugerez pas non plus les agissements, enfin voilà, ça me ferait mal vu que c'est de moi que ça parle... Décadence d'un esprit...
Je me souviens de cet empire si puissant. Je me souviens de ce territoire si grand. Je me souviens de ce souvenir... Qui se dissimule désormais derrière mon avenir. Ce domaine où j'exerçais un pouvoir absolu, pourquoi aujourd'hui l'ai-je perdu ? Maître incontesté de mon univers reclus, que m'est-il enfin advenu ? Depuis la naissance de ma force, je contrôlais les vastes armées de mes sentiments. Je détenais les clefs de mon fidèle subconscient. Je demeurais le souverain de cette terre déchue. Je domptais avec brio mes idées farfelues. Toute chose semblait à ma merci. Et je déployais toutes mes envies. Partout, je dirigeais sans complexité. Partout, je dictais ma loi avec simplicité. Nul part, on ne me désobéissait. Nul part, on ne me repoussait. Du haut de mon éminente sphère d'argent, je contemplais mon autorité. Et d'aussi bas, je réussissais à contrer quelque peu la fatalité. Autour de moi, j'écoutais ces interrogations murmurées. Et en moi, je jubilais de ma gloire susurrée. Comment se faisait-il que tout me souriait ? Comment tout ce que j'entreprenais, je le réussissais ? J'ai du caractère, me disait-on. Je grimperai les plus hauts sommets sans bâtons. Il est fort, ce sera assurément un grand homme. Il gravira l'échelle sans difficulté en somme. Etait-ce possible que je sois surpassé ? Rien ne paraissait m'affaisser. M'était-il probable un jour de m'effondrer ? Il me faudrait, pour cela, faire face à une intelligence assez madré. Et ce jour si sombre surgit des ombres, lors d'une époque pourtant ensoleillée. Il ne fallut peu de temps à mon esprit pour m'éveiller. Lui, si observateur, régent de mon empire, avait déjà aperçu la menace. Et il me prévint à maintes reprises de cette crevasse. Pourquoi m'y suis-je alors engouffré comme un vulgaire débutant ? Parce que tout simplement, je n'ai pu considérer le danger à temps. Sûr de moi et de mon autonomie, le grand monarque que je représentais en mon corps méprisa les récits de son génie. Plusieurs fois, ce dernier me lança des conseils avertis. Plusieurs fois, je les repoussais avec acrimonie. Ainsi, je brisais, sans délais, toute mon harmonie. Plus tard, je m'aperçu de mon erreur. Par tous les moyens, je tentais de réparer cette cruelle horreur. Cependant, les dés avaient été jetés. Et je ne pus retenir les flots qui semblaient m'emporter. Le maître se retrouvait affaibli, le corps se pressa de s'accaparer les pleins pouvoirs. J'observais ces scènes de saisies, particulièrement quand survenaient les soirs. Les premiers signes apparurent quelques mois ensuite. Il m'était encore possible d'opter pour la fuite. Je me laissais pourtant valser sous les larmes. Endurant amèrement les coups de lames. Mon cœur s'emplit de nombreux soucis. Il fut rapidement saturé d'envies inassouvies. Mais une chose bien plus grondante se profilait à l'horizon. J'assisterai à la bataille entre mon âme et ma raison. Mon empire si uni se divisa en plusieurs parties bien définies. La douleur ensevelit peu à peu mon esprit. J'hurlais des ordres féroces à l'égard de mes sujets. Aucun n'osa se tourner vers le maître que j'étais. Tous poursuivirent leur irrémédiable préparation à la guerre. Ils allaient bientôt croiser le fer... Et moi dans tout ça ? Je perdais pied ici bas. Mes premiers symptômes de faiblesse se dessinèrent lors de ma soudaine hystérie. Je la déversais sans compter par plusieurs séries. Comme si mon corps se décidaient à se vider de toute joie, afin de se battre sur un être désolé de soi. Et je me retrouvai, de ma chair, la proie. Nulle trace de bonheur n'entachait mon âme si pure. Je tombais de mon étoile au fur et à mesure. Une journée de pluie, les premiers coups de feu retentirent. Je n'étais limité qu'à misérablement subir. Je me souviens, j'étais seul à cette époque. Je me cachais du monde, de peur que l'on me retrouve en loque. La guerre civile éclata dans mon esprit. Dépassé, sa démission il me tendit. Il fallait attendre désespérément. Jusqu'à ce que l'âme et la raison trouve un entendement. Mon intelligence se mit au profit du conflit. Et moi, je faisais semblant de vivre ma vie. Je plongeais peu à peu sous les regards des autres. Je souriais, je continuais à faire semblant de m'épanouir. Mais d'aucune gaieté, je ne pouvais en réalité jouir. Je me surpris à troquer ma subtilité malicieuse contre une méchanceté odieuse. J'étais obnubilé par lui. Par ce regard qui me fait dire oui. Ma puissance d'antan avait mystérieusement disparu. Ma liberté virevoltante dans ma conscience s'était faite abattue. J'éprouvais intensivement ce désir... Une envie que je ne saurai décrire... Quitte à oublier tout ce que j'ai bâti. Quitte à déblayer mes splendeurs démolies. Je n'osais plus désormais glisser un regard sur mon être. Où était donc passé mon sceptre ? Celui qui me permettait de rétablir l'ordre en une fraction de seconde. Celui qui me permettait de régenter tout mon petit monde. Quelques fois je distinguais les plaines désolées de mon subconscient, les nuits surtout. Un vent invisible arrachait les fleurs innocentes qui subissaient la rage de mon courroux. Une fois je décidais de rétablir violemment ma domination. Je m'arrachai donc à mes pensées et je détournai toutes mes attentions. Je me forçai à déchirer tous les documents où mon cœur s'était vidé. Et j'obligeai mon être à se changer les idées. J'appelais ce passage l'insurrection de ma condition. Et je me rédigeais en mon for intérieur cette ultime constitution. Combien de temps ai-je tenu avant que ma raison n'agresse mon âme ? Déterminé, je leur envoyai mon blâme. Mais quelques semaines à peine s'étaient écoulées. Ma hantise m'avait rattrapé en quelques foulées. Mes palais, mes citadelles, mes remparts... Tout s'écroulait sans crier gare. Mon soleil lui même déclinait et s'écrasa dans mes douces prairies. Ses rayons mirent le feu à toutes mes envies. Je m'embrasais lentement dans les flammes... Mon cœur se laissa tenter par mon âme. La raison partait en retraite vivement. Elle se replia sur les contours de mon jugement. Encerclant de sa subsistance mon essence décuplée. Ma constitution, l'insurrection de ma condition, elles partirent en fumée. Je fus irradié d'un nouveau sentiment que je ne pouvais contrer. S'emparant de tout mon être, je fus poussé à exécuter ses souhaits les plus concentrés. Je détruisis ma raison d'un geste emphatique de la tête. En maître dominateur, je subsistai désormais en une sotte bête. Mes moindres mouvements étaient dirigés par l'impulsion de mon âme. Et je souffrais, continuellement transpercé par cette lame... Car en effet, l'âme s'était battue pour une cause perdue. Elle avait anéanti mon monde, pulvérisé mes terres déchues. Et tout en gagnant mon corps, elle avait échoué pitoyablement, au bord du précipice. Elle avait elle aussi succombé minablement à ce vice. Tout cela elle l'avait mené lamentablement pour rien. Et mon esprit s'était efforcé de lui faire comprendre pour son bien. Néanmoins, elle continue de courir... Et je me sens peu à peu mourir. Elle a emmené mon être dans une impasse, dans un piège. Et je ne peux me sortir de ce manège... Car je sais qu'aujourd'hui, je ne peux que désirer, d'un trouble sourd. Car jamais, jamais, je ne l'aurai cet amour... |
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