Je suis désolée, je suis tellement crevée le soir quand je rentre du boulot que j'avais complètement oublié de mettre le vote...
Je me rattrape ^^
Vous votez donc pour un livre. S'il y a besoin on fera un deuxième tour.
J'ai mis 15 jours pour la limite du vote mais si tous les participants ont voté avant on commencera plus tôt évidemment.
Voici donc les propositions de titres :
L'araigne - Henri Troyat
Prix Goncourt en 1938.
Résumé:
Gérard vit avec sa mère et ses trois sœurs Elisabeth, Luce et Marie-Claude. Quelques individus gravitent autour du clan, car il s’agit d’un clan. Gérard est heureux, choyé et admiré par quatre femmes dévouées et aimantes. Mais lorsque ses sœurs une par une, grandissent puis s’émancipent pour mener tour à tour leur vie de femme, Gérard vit un enfer. Chaque fois, ce n’est pas une sœur dont il doit se séparer, mais son air qu’on lui retire.
Gérard est un malade. Il est inadapté au monde, incapable de vivre parmi les siens. Il se réfugie dans les livres et la philosophie, ainsi qu’un prétentieux ouvrage sur le Mal qu’il serait en train d’écrire. Gérard ne supporte pas le monde, les basses préoccupations l’écoeurent jusqu’au vomissement. Tout ce qui a trait aux plaisirs simples et à la chair le pousse dans des retranchements suffocants. Mais ses sœurs sont pures, différentes des autres et cette pensée, il s’y accroche comme le naufragé à son radeau.
Alors quand ses sœurs, une à une, s’envolent comme l’oiseau quitte le nid, Gérard construit, manigance, décortique, manipule, influence, calomnie, espionne, échafaude, tout ce qui pourra ramener ses sœurs sous sa coupe, autour de lui. D‘abord convaincu qu’il agit pour leur bien, que nul n’est assez bien pour elles, il dérive peu à peu dans une forme de démence pathétique, misérable et névrotique....
Adolphe - Benjamin Constant
Résumé:
'J' ai été mécontent, malheureux, injuste ; peut-être, en luttant avec trop de violence contre une imagination rebelle, avez-vous donné de la force à des velléités passagères que je méprise aujourd'hui ; mais pouvez-vous douter de mon affection profonde ? Nos dores ne sont-elles pas enchaînées l'une à l'autre par mille liens que rien ne peut rompre ? Tout le passé ne nous est-il pas commun ? Pouvons-nous jeter un regard sur les trois années qui viennent de finir, sans nous retracer des impressions que nous avons partagées, des plaisirs que nous avons goûtés, des peines que nous avons supportées ensemble Ellénore, commençons en ce jour une nouvelle époque, rappelons les heures du bonheur et de l'amour.
J'étais derrière toi (Ero dietro di te) - Nicolas Fargues
Résumé :
C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure.J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est.J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.
La critique EVENE:
Long monologue adressé à qui voudra prendre le temps de l’écouter, ‘J’étais derrière toi’ n’est «qu’une banale histoire de séparation et de rencontre». Pas grand-chose, que du très humain… et pourtant, le roman - est-ce vraiment un roman ? - est d’une densité, d’une intelligence et d’une sensibilité surprenantes. Nicolas Fargues nous parle d’amour, de douleur souvent, de bonheur parfois. Et ce, sans niaiseries ni fausses illusions. Avec une profonde compréhension de ce qui nous porte, nous émeut et nous fait mal. Une histoire qui rappelle le ‘Rien de grave’ de Justine Levy et un style qui fait de l’auteur un alter ego masculin de la jeune femme.
Le style est incisif et direct. Les mots sont comme jetés sur le papier, une première fois, puis précisés, et échangés ou remaniés. Le narrateur semble vouloir aller au plus profond, au plus sincère et au plus vrai. Ne rien cacher, ni ses idées les plus noires, ni ses pensées les plus inavouables, ni ses doutes, ni ses peurs. L’heure est à la vérité la plus nue. Celle dans laquelle tout lecteur peut se reconnaître. Celle qui rassemble et rassure, malgré tout ce qu’elle comporte d’amertume et de désillusions.
Une séparation, une rencontre, ce n’est pas grand-chose, mais cela suffit amplement pour remettre en question nos fragiles équilibres. Pour provoquer en nous les cataclysmes discrets et pourtant ravageurs qui nous permettent de nous découvrir et de grandir, vraiment. Un roman émouvant, qui se dévore, et dans lequel on retrouve toute l’intelligence - celle du coeur, la seule qui ait vraiment de l’importance - de Nicolas Fargues.
Chagrin d'école - Daniel Pennac
Prix Renaudot 2007
Pas de résumé (je n'en ai pas trouvé de satisfaisant), je peux juste dire que ça parle d'école (lol) et de cancres.
La 4ème de couverture représente un bulletin de note (vous pouvez aller la voir dans l'autre sujet).
Maitenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi - Mathias Mézieu
Résumé :
"Comment on va faire maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi ? Qu'est-ce que ça veut dire la vie sans toi ? Qu'est-ce qui se passe pour toi là ? Du rien ? Du vide ? De la nuit, des choses de ciel, du réconfort ?
Mathias, une trentaine d'année mais une âme d'enfant, vient de perdre sa mère. Sans le géant qu'il rencontre sur le parking de l'hôpital, qui serait-il ? Giant Jack, 4.50 mètres, "docteur en ombrologie", soigne les gens atteints de deuil. Il donne à son protégé une ombre, des livres, la capacité de vivre encore et de rêver malgré la douleur... Il le fera grandir.
Tom est mort - Marie Darieussecq
Résumé :
Un simple récit, phrase après phrase sur un cahier, pour raconter la mort de Tom, quatre ans et demi, à Sydney, en Australie. Tom a un grand frère et une petite soeur, il a un père et une mère. C'est elle qui raconte, dix ans plus tard, Française en exil, cherchant ses mort dans les Montagnes Bleues.
Rebelles - Anna Godbersen
Résumé :
L’histoire se déroule à New York au XIXeme siècle. C’est l’histoire d’Elizabeth Holland : le premier chapitre est… son enterrement. Elizabeth est morte la semaine où elle devait épouser Henry
Schoonmaker, un parti utile à la famille car les Holland sont ruinés. Elizabeth, elle, n’a aucune envie d’épouser Henry ; d’autant plus qu’elle en aime un autre : Will, auprès de qui elle a grandi et qui n’est autre que le domestique de la maison. Comment échapper à un mariage contre son cœur ? Scandales, drames, complots avec humour et passion ! Le roman d’une jeune fille libre… en 1899 à Manhattan !