Pas de titre, sorry...

Ben je me lance, j'ai commencé cette fic début septembre... je vous met le début même si il est un peu glauque, dites moi ce que vous en pensez et selon je posterais la suite...

Lorsque on perd ce que l’on a de plus cher au monde, il est dur de retourner à la vie normal, de redevenir un citoyen actif comme dirait certain.
Moi, Lilyella, 17 ans, je venais de perdre mes parents dans, quoi de plus banal, un accident de voiture. J’avais été la seule rescapée de ce drame, mes parents eux, avaient péris, c’était il y a 4 mois.
Ce jour là, trop fatigué pour conduire, j’avais laissé mon père prendre le volant pour nous mener jusqu’à un restaurant où nous devions fêter ma « victoire »au bac.
L’ambiance était joyeuse ; mes parents, fiers, m’emmenaient dans un des meilleurs restaurants de la ville. Au bout de 10 minutes, nous prenions le dernier rond-point, le champ libre, mon père s’engagea, puis, tout allant trop vite, une camionnette arrive à fond et nous percuta de plein fouet.
Il y avait une chose que je n’expliquais pas ; j’avais vu la scène, oui mais, au même moment où tout s’était passé, j’avais entendu un grognement, venant de je ne sais où, quelque chose de dur m’avait propulsé hors de la voiture.
A partir de ce moment là, mes souvenirs sont troubles, allongé sur le trottoir, deux voitures prennent feux, dont celle de mes parents, je crie, une main froide me touche, je tourne la tête puis plus rien.
Je me suis endormie.
Je n’ai vu que ses yeux, déformés par la rage et le chagrin. Des yeux à la fois verts et or, envoûtants et magnifique.
Son visage hanta mes rêves tout le long de ma convalescence. Plus tard je me réveillais par un bruit lacinant, un « bip » insupportable, à vous en donner un mal de crâne, chose que j’avais déjà.
Ouvrir les yeux avait été pour moi le parcours du combattant. Mes paupières, endolories, refusaient tout simplement de se plier. Etant de caractère têtu, je déployais toutes mes forces et finit par gagner la bataille.
Là, la vérité me sauta aux yeux, comme dans un mauvais film. J’étais dans un hôpital, entourée de murs blancs, de machines dont le nom m’échappait et empêtrée dans un dédale de fil, tous reliés à ces machines diaboliques.
Ma respiration se fit saccadé, je paniquais ; à ce rythme là, mon cœur finirait par lâcher d’ici peu. Une satanée machine s’emballa elle aussi et pour clore le tout, une douleur dans les côtes m’arracha un cri de martyr, j’avais l’impression qu’on m’enfonçait un couteau pour me découper en long comme dans une boucherie.
Des infirmières entrèrent en trombe dans la chambre, je refusais de penser « ma » chambre, tripotèrent des boutons et me firent une piqûre dans l’avant bras droit.

Comme tu l'a si bien dit, le début est un peu glauque mais très bien écrit ! J'attends la suite (si il y en a une !) avec impatience.

oui oui, y'en a une... c'est parti

- Vous devez vous calmez sinon la douleur s’empliffira.

Bonne nouvelle ! Je décidais de quand même les questionner.
- Où sont mes parents, comment vont-ils ?

Les deux infirmières se regardèrent d’un air entendu et sortirent de ma chambre. J’en restée bouche bée. Elles étaient sorties comme ça, sans explication ni crier gare ! Quel culot ! Je décidais alors de les sonner, que ça leur plaise ou non. J’appuyais donc sur le petit bouton au dessus de ma tête, celui ci s’éclaira d’une petite lumière verte. Au bout de 5 bonnes minutes, une infirmière daigna enfin venir, je pensais qu’on avait le temps de mourir d’ici a ce qu’elle se décide a venir…

- Vous avez sonné ?
Son air m’agaçait au plus haut point, je lus sur son étiquette qu’elle s’appelait Martine et qu’elle n’était qu’une étudiante.

- Je voudrais voir le médecin qui s’est occupé de moi et de mes parents, pourriez vous lui dire de venir le plus vite possible s’il vous plait ?

Son petit air s’effaça et ses traits se tordirent légèrement :

- Je le préviens tout de suite.
Enfin quelqu’un qui voulait bien entendre ce que j’avais à dire… Je commençais à croire que la politesse n’était pas de mise dans cet hôpital. Alors que, fatigué je commençais à m’endormir, quelqu’un entra brusquement dans ma chambre, je le reconnus de suite. C’était Armand, mon parrain, âgé d’a peine 7 ans de plus que moi et si je dis cela c’est parce qu’il était amoureux de moi, alors que moi, pas du tout, enfin c’est un peu compliqué. Lui travaillait déjà pour une grande boîte international, gagnait aisément sa vie et à chaque fois que l’on ce voyait il tentait de me le prouver un peu plus. Toujours à mes petits soins, il ne manquait jamais de me faire un cadeau à chaque fois qu’il me rendait visite. Aujourd’hui, il avait la barbe des 3 jours, le visage tordu par la tristesse, vêtu d’un simple jean foncé style délavé et d’une chemise noir, je le trouvais plus beau que jamais, mais je me gardais bien de le lui dire puisque c’était tout ce qui me plaisait en lui : son physique. Il avait les yeux bruns incandescents, des joues creuses, des lèvres fines mais charnues, le teint de peau poupin, ses cheveux toujours coiffés étaient aujourd’hui en bataille ou plutôt d’un style effet décoiffés. Il s’approcha de moi, maîtrisant ses pas et se composant un sourire sur les lèvres, chose que je haïssais. De derrière son dos jaillit un bouquet de fleur, plus précisément des roses de toutes les couleurs, il devait bien y en avoir une cinquantaine. Alors je lui dis :

- Les fleurs sont interdites dans les hôpitaux.
- Toujours aussi douce avec moi Lily… Mais enfin, comment te sens-tu ?
Son ton était celui de quelqu’un qui se maitrisait et je finis par me douter de quelque chose.

Toujours aussi bien ! Vivement la suite !

J'adore !
Début assez glauque, ce qui me fait aimer encore plus...

Vivement la suite. !!

allez la suite ^^

- Que me caches-tu ?
- Mais, enfin, pourquoi es-tu désagréable avec moi ?
- Ne détourne pas la discussion !
Il soupira et reprit :

- Ecoute, je ne sais pas comment te l’annoncer…
A ce moment là, je crus que mon cœur allait explosé, Armand que jamais je n’avais vu pleurer, versa une larme et celle-ci suffit à me faire frémir d’effroi.

- Réponds moi, lui criai-je
Ces yeux se troublèrent un peu plus, il se rapprocha de mon lit, posa le bouquet de roses sur une petite table et pris ma main droite dans les siennes. Au moment où il allait enfin parler quelqu’un tapa à la porte. Je ne pus dire mot et ce fut Armand, sans détacher son regard du mien qui parla :

- Entrez.
Son ton était las et désabusé tout comme son regard. Alors entra un médecin suivit de l’infirmière qui était venue suite à mon appel. Ils se rapprochèrent donc, lui baissa les bras et entama son blabla :

- Bonjour Mademoiselle, Monsieur, je suis le docteur Marcellan et c’est moi qui me suis occupé de vous à votre arrivée. Vous avez subi une légère commotion au crâne et vous avez trois côtes cassées…
- Je me fiche de savoir ce que j’ai, qu’en ait-il de mes parents ? l’interrompis-je.
Les mains d’Armand se firent plus présentes et une chaleur m’envahit mais celle-ci ferait place au froid de la terreur.

- Je suis désolé mais nous n’avons rien pu faire pour vos parents. Les secours sont arrivés trop tard, la voiture était en flamme depuis plusieurs minutes. Nous avons procédés à l’inhumation de ce qu’il restait de leurs corps. Nous n’avions pas d’autre choix.
Je regardais Armand, dont le regard ce fit suppliant, des larmes ne cessaient de couler sur son doux et tendres visages, moi, ma tête me tournait, ma respiration s’était bloqué et je ne comprenais rien.

- Mais dîtes moi au moins comment vont-ils ! C’est incroyable ça, vous étés médecin non ?
- Je pense que vous ne m’avez pas bien comprit.
- Mais bien sur que si.
- Monsieur je crois qu’elle devrait dormir, m’autorisez vous à lui injecter des analgésiques ? le docteur s’était adressé à Armand.
- Je… Si vous croyez que c’est ce qu’il y a de mieux… Allez y.

Je commençais enfin à prendre conscience, mes larmes coulèrent à grands flots, et j’attirais Armand vers moi :

- Ne fait pas ça, je t’en supplie, tu ne peux pas !
- Je serais là ne t’inquiètes pas !
- Armand !

C'est triste !!!
Viiite la suite !

Comme Dédé, je te supplie à genoux de mettre la suite.

lol !!! allez je la mets cette suite...

Les larmes se cessaient de tarirent son visage, il embrassa ma main le temps qu’on me fit la piqûre et, quelques secondes plus tard, je sombrais dans un sommeil dur et assommant.
Durant mon repos mes rêves étaient donc hantés par son « sauveur » et le lendemain matin je me réveillais, la tête lourde et embuée. Il devait être tôt car, assis sur un fauteuil en faux cuir turquoise, Armand dormait paisiblement. Tel un coup de tonnerre, la réalité refit surface et j’explosais en sanglots. La douleur m’envahit comme un raz de marée, détruisant tout sur son passage et la raison n’existait plus. J’implorais mes parents de revenir comme un enfant qui se réveille d’un cauchemar au beau milieu de la nuit, de ce fait, Armand se réveilla, s’assit sur mon lit et me prit dans ses bras en me berçant tendrement et me caressant les cheveux. Je transpirais malgré que la température n’excédait pas les 20°. Je sanglotais, pleurer, crier, implorer n’importe qui ou quoi d’arrêter ma douleur. Je m’agrippais à la chemise de mon parrain et lui donner des coups. Je n’en pouvais plus, j’étais accablée par le chagrin, je n’arrivais plus à penser correctement, aucun mot appartenant au dictionnaire n’arrivait plus à sortir de ma bouche. Les couleurs, les odeurs, les sensations, tout était dénué de sens. Les seules choses que je comprenais étaient ma douleur et la présence d’Armand, sans qui d’ailleurs je dois bien le reconnaître, je n’aurais jamais survécu à cet ouragan. Il restait avec moi jour et nuit, ne mangeant presque pas, lorsque la douleur était trop forte et que je vomissais il me tenait les cheveux, me tendait la bassine, m’essuyait et me calmait. Je ne l’avais jamais vu sous un tel jour. Il me parlait sans cesse, de tout et de rien puisque je ne sortais pas, me lisait des revues. J’étais dans un état de léthargie. Uniquement pour s’occuper de moi, il avait pris deux semaines de vacances qu’il comptait prolongé me disait-il, il était la seule personne avec qui j’acceptais de parler. Sous ses airs de fils à papa, il aimait vraiment mes parents et moi, cet accident lui avait réellement brisé le cœur. J’appris, trois jours après mon réveil qu’en fait j’étais dans une clinique, et que si je le désirais je pouvais rentrer chez moi. Ne pouvant supporter l’idée que la maison fut vide, je me mis à trembler à cette idée, voyant mes yeux et tout mon corps qui s’affolait, il me proposa de venir chez lui quelques temps. J’acceptais. Qu’avais-je d’autre ? Le lendemain quand je me réveillais, il remballait mes affaires (qu’il était allé lui-même chercher chez moi) et préparait mon départ.

- Que fais-tu, le questionnai-je
- Je range tes affaires, c’est le jour J.
- Ah…
Il comprit que je n’avais rien à ajouter et ne dit mot de plus. Il mit des affaires propres dans la salle de bain pour que je puisse m’habiller. Il m’attendait en dehors de la chambre, mon sac à la main. Il me tendit sa main, comme pour me rassurer et me rappeler qu’il était là, je la pris sans hésitation car à présent ma vie ne tournait qu’autour de lui. Arrivé à l’entrée de la clinique, il me dit de l’attendre en prétextant de rapprocher la voiture, je lui répondis que je pouvais quand même un peu marché, il esquissa un mince sourire. Soudain, me revins en esprit un détail, jamais je n’étais montée dans sa voiture. Il nous arrêta devant une Mercedes coupé noir, jamais de ma vie je n’aurais imaginé rentrer dans pareille machine ! Il m’ouvrit la porte passager et me scruta attentivement, sûrement craignait-il que monter dans une voiture aller me rebuter.

- Ne t’inquiètes donc pas. Je n’ai pas peur de monter dedans…
- Désolé, fut la seule réponse qu’il me donna.

Youpiiii *contente qu'elle apprécie Armand*

Quelques fautes d'orthographe, mais sinon c'est toujours aussi bien !!
Vivement qu'on ait la suite !

ouais je sais pour les fautes... déjà que je suis une quiche, quand j'écris je fais encore moins attention parce que je m'emballe vite, le plus important c'est que vous compreniez ^^ allez je vous met la suite !

Pour tout dire, je n’étais jamais allée chez lui non plus. Je savais qu’il habitait à Montpellier, dans un grand loft mais jamais je n’y avais mis les pieds. Nous prîmes donc l’autoroute qui était relativement vide, roulant à 140km. Je ne pus dire un seul mot. Lui me guettait souvent ce qui commençait à me taper sur le système alors à un moment je soutiens son regard et lui dit :

- Qu’est ce qui a encore ? il parut choqué
- Je, je voulais m’excuser enfin, ce qui est arrivé n’est pas de mon fait mais je ne sais pas quoi te dire… Nous n’avons jamais été aussi proche tout en restant lointain, malgré les sentiments que j’éprouve pour toi, je te jure ne jamais abusé de toi au quoi que ce soit, je t’aime et respecte trop ta douleur pour te demander quelque chose. Je ne parle pas de me déclarer ta flamme bien sur que non mais je pensais plutôt à une conversation, mais ne t’en fait pas je n’attends rien. Sache juste que je suis et serais toujours là pour toi et que tu peux me demander tout ce que tu veux.
Je beuguais sec. Ce qu’il venait de me dire me toucher beaucoup alors, prise d’un élan de reconnaissance, je souhaitais l’en remercier.

- Je sais tout ça, je n’ai jamais douté de tes sentiment ni de ta présence, et je veux t’en remercier. Sans toi, je n’aurais jamais survécu.
Un sourire franc et tendre s’étira sur son divin visage et j’eus un pincement au cœur, ce qui me fit peur. Je connaissais ce sentiment mais ce n’était pas le moment pour qu’il surgisse, je le chassais donc de mon esprit mais une action vint détourné mon attention. Armand avait levé sa main droite du voulant pour la passé délicatement sur ma joue tout ça en me souriant tendrement. Je ne pus résister de sourire ni de rougir. Alors ses yeux pétillants de bienveillance se reportèrent sur la route et sa main sur le volant. Je finis par m’assoupir quelques minutes, bercé par le son feutrée du moteur et me réveillé quand je sentis la voiture ralentir puis s’arrêter.

- Je t’ai réveillé ?
- Non pas du tout…
Il baissa sa vitre et tendit sa carte gold à la machine. En sortit un ticket puis la barrière se leva pour nous laisser passer.

- Où est ce que tu habites, le questionnais-je
- Mon loft est un peu excentré de la ville. Juste à la sortie, ce n’est pas très loin, à deux minutes.
- Hum …
- Oh ! ne t’inquiètes pas tu auras ta chambre avec ta salle de bain attenante
- Je ne m’inquiétais pas, merci.
- Euh… de rien, c’est bien normal.
- Non pas vraiment mais c’est vraiment adorable de ta part.
Il piqua tout simplement un fard et ne rajouta rien. Il avait raison, deux minutes après notre échangé, il rentra dans une petite résidence composée de deux vastes bâtiments.

Invité

Tout lu *fait ça fière*
Aloors... j'aime beaucoup pour l'instant, je ne trouve pas "glauque", mais tu devrais peut-être ajouter une touche d'humour... (désolée, j'adore ajouter des touches d'humour, alors..)
Sinon, il y a pas mal de fautes, notamment avec la règle du "vendre" "vendu" et certaines sont assez perturbantes, comme celles-ci : " Je sanglotais, pleurer, crier, implorer n’importe qui ou quoi d’arrêter ma douleur ".
Tout cas bonne continuation, à quand la suite?

(hs: je viens de me rendre compte que j'avais toujours accès au " Panneau d’administration ",....)

J'aime bien cette suite.
Je me demande pourquoi elle change toujours de tempérament en face de son parrain...

A quand la suite ?

Penny, désolé pour les fautes vraiment... Pour ce qui est du panneau d'administration, à moins que cela te géne je préfere que tu le gardes...

Il m’expliqua qu’il y avait deux appartements par immeubles et que dans chacun de ces appartements il y avait un étage et aussi un garage. A l’aide d’un interrupteur portable il actionna la porte du garage qui s’ouvrit pour pouvoir y rentrer la voiture. J’ouvris ma portière pendant qu’il déchargeait mes affaires. Le garage n’avait rien de spécial, il était garni d’un bac congélateur ainsi que de centaines de bûches, j’en conclus qu’il avait une cheminée. Il passa devant moi pour me guider, nous montâmes un escalier en béton, m’ouvrant la porte pour me laisser passer, je découvris l’intérieur luxueux et chaleureux de son appartement. J’en restais cointe. Etant un loft, toutes les pièces étaient ouvertes et donnaient donc les unes aux autres. A 20 mètres de moi se tenait une cuisine américaine avec un bar. Composé d’un meuble central, il y avait un gros frigo à l’américaine suivit par un grand plan de travail, sur le pan d’en face le four, puis sur le pan de droite une grande vasque servant d’évier et à coté un lave vaisselle. Tous les instruments de la cuisine étaient en inox, les murs couleur lie de vin s’accordaient à merveille. Du côté gauche de la pièce trônait un canapé magistral en cuir beige sur un tapis rayé multicolore. En face une télé écran plasma était posé sur un meuble bas en contre-plaqué beige ou étaient rangés quelques DVD. A droite il y avait le coin repas avec une longue table rectangulaire en bois massif entourée de 8 chaises mais il devait certainement y rentrer 12 personnes. Deux grands chandeliers étaient posés par-dessus un chemin de tables blanc. Tous les murs de cette grande pièce étaient peints en différentes teintes de beige et d’écru, quelques tableaux étaient dispersés, tous très colorés. Derrière la télé grimpait jusqu’à l’étage un escalier en fer forgé simple mais très moderne, les rambardes de l’étage étaient dans le même style. En face de la cage d’escalier un lit était placé sous le toit en pente, à gauche de celui-ci un long placard s’étendait. A droite du lit une petite pièce faite avec des briques de verres faisait office de salle de bain, Armand m’ouvrit la porte pour que je puisse y jeté un coup d’œil. Le style était sobre mais très élégant. Nous passâmes ensuite à « ma » chambre qui celle-ci était cloisonnée. Une porte fenêtre donnait sur une petite terrasse, le style était couleur taupe et bordeaux, il y avait effectivement une salle de bain attenante, séparée par un rideau épais. Celle-ci était dans les tons rouge et noir, mes deux couleurs favorites, il y avait une douche et ainsi qu’une grande baignoire, une grande vasque servant de lavabo surmontée d’un grand miroir rectangulaire, le reflet que je vis de moi-même ne me plut guère.

- Ca te plait ?
- Ton appartement est magnifique !
- Merci. Je te laisse t’installée, je redescends, il faut que je passe un coup de fil.
- Ok.
Il me laissa donc seule. Je m’avançais vers la grande armoire en chêne massif et rangeait mes affaires puis quand j’eus terminé je m’assis sur le bord du lit et contemplait dehors. Ce coté de la chambre donnait sur des champs. Le ciel était très couvert et je me rendis compte qu’il pleuvait. La lumière faiblissait et moi je restais là, planté, ne pensant à rien, oubliant ou j’étais, qui j’étais et ce que je devais faire. Armand revint au bout d’une bonne demi heure, il frappa doucement à la porte et me dit :

- Si tu as faim je peux te préparer quelque chose à manger ?
- Non merci…
- Tu es sure ?
- Oui oui, si ça ne te dérange pas, je voudrais me coucher tôt, je suis lessivé.
- Non pas de problème, je comprends. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où est ma chambre, n’hésites surtout pas.
- Merci
- Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Sur ce, il referma doucement la porte et je l’entendis redescendre les escaliers. Suite à ça, je me mis en pyjama, me rinçais le visage puis me glissais sous les couvertures. Le lit sentait délicieusement bon, rien à voir avec celui de l’hôpital. Cette pensée me fit pleurer car elle m’avait rappelé pourquoi avais-je été dans cette hôpital, je m’endormis ainsi. Dans mon rêve, j’étais en voiture, cette fois-ci avec Armand et nous nous engueulions, il roulait très vite, le temps était à l’orage et moi je ne cessais de pleurer quand tout d’un coup, des phares inondèrent l’habitacle de la voiture, on nous fonçait dessus, j’entendis Armand avoir un haut le cœur puis d’un coup, quelque chose ouvrit ma portière cria « Cela suffit » et m’en extirpa. Je vis très nettement la personne, un être magnifique, avec les mêmes yeux dont ceux je me rappelais après mon vrai accident, il me déposa sur la route, à l’écart, et regarda le crash avec un sourire. Je me retournais vers lui, horrifiée, me relevais d’un coup et hurlais « Armand !!!!! », cette homme me rattrapa par la taille et m’encercla de ses bras. Puis il me dit « à présent, plus rien ni personne ne nous séparera, tu m’appartiens ». Je fus extirpais de mon cauchemar en hurla de toutes mes forces, je sautais de mon lit et courais vers celui d’Armand, qui avait déjà allumé la lumière et se levait l’air affolé. Je me jetais dans ses bras, transit de terreur, il me calma :

- Je suis là, tout va bien, ne t’inquiètes pas
- Je ne veux pas te perdre, sanglotais-je, je t’en pris ne me laisse pas.

Invité

J'aime beaucoup !!

quoi que j'ai un gout de déjà lu

et aussi.. Tes fautes d'ortho pleaaaase lol

bizoux miss!! oublie pas, mets nous vite la suite

voila la suite tant attendue^^ merci petite Sandra, je suis désolé pour les fautes d'orthographes, si ça t'amuse je t'autorise à les corriger!! je précise aussi que ce sera la dernière fois que je posterai la suite de cette fic ici puisque je la poste en aussi sur le site fanfiction, pour des renseignements, n'hesitez pas à me demander... sur ce bonne lecture !!

- Jamais je ne t’abandonnerais tu entends.
Je secouais la tête en signe d’acquiescement. Il me porta dans ses bras et m’assis sur lui en me berçant tranquillement et doucement. Quand je fus calmé et que mes sanglots cessèrent de me secouer, je m’endormis tout simplement dans ses bras. Cette fois ci, je dormis comme un bébé, j’avais senti qu’il m’avait allongé à coté de lui mais qu’il ne m’avait pas lâché, pour cause, je m’attachais à lui comme une forcenée. Ainsi nous passâmes le reste de la nuit ensemble et mon sommeil ne fut jamais troublé.
Le lendemain matin, une lumière clair et apaisante me réveilla. Je m’étirais de tout mon long puis je me rendis compte que mon parrain avait déserté sa place et qu’une lettre l’avait remplacé. J’attrapais celle-ci et descendis les escaliers. Il avait tout préparé pour que je puisse déjeuner copieusement et n’avait rien omis. Je m’installais donc sur un tabouret du bar, pris un café et lus la lettre :

"Lily, je t’inquiètes pas je suis seulement parti travailler, ne m’en veut pas mais tu dormais si bien que je n’ai pas osé te réveiller. Je ne rentre pas à midi, tu as tout ce qu’il te faut dans le frigo et dans les placards, tu n’as qu’à fouiller. Ce soir je serais de retour vers 20h. Ne m’attends pas pour manger si tu es fatigué. Je te laisse au cas où mes numéros de téléphone, celui de mon bureau et mon portable, surtout n’hésite pas à m’appeler. Si tu souhaites sortir, la clé de l’appartement est sur la porte, j’ai le double avec moi, prends de suite à gauche, sors de la résidence et continue à droite le long de la rue, il y a d’autres résidences et elles sont desservies par les bus de ville. Je te joins avec cette lettre 20€, excuse moi mais je n’avais pas plus d’argent sur moi, je t’en sortirais ce soir. Si tu as besoin de quelque chose et que tu ne veux pas sortir appelle moi ou envoie moi un message je passerais te le chercher en fin de journée, sur ce bonne journée, peut être à ce soir. Armand"

Pourquoi toujours ce même sentiment refaisait-il surface au mauvais moment ? Il fallait que je me l’avoue à moi-même, j’avais des sentiments pour Armand, mais de quel ordre ? Amicaux ? Amoureux ? Je ne savais plus ou j’en étais, il m’avait toujours plu physiquement, sa façon de parler, de se tenir, sa classe, son élégance… tout me charmé en lui. Mais était-ce réellement le bon moment pour les lui avouer ? Etais-je convenable ? Je lui avais toujours plutôt mal parler et quand il tentait d’avoir une conversation avec moi je lançais une réplique cinglante à la figure. Une chose était sur, ce n’était pas en deux semaines que j’allais me remettre de la mort de mes parents mais quand il était avec moi, j’allais mieux, ma peine s’allégeait, comme si il en prenait une partie pour m’aider, me soulager. Il avait été plus que gentil avec moi (alors que je ne le méritais pas) et à présent il m’hébergeait. Je lui devais beaucoup… En réfléchissant j’avais la levé la tête et avait à peine remarqué que tout le long du mur à l’étage il y avait une bibliothèque, on pouvait y accéder et faire tout le tour du loft ! Cette découverte me mit de bonne humeur je décidais donc de monter pour l’explorer. Je fus surprise de retrouver au tout début, tous les livres que j’avais lu et ceux que je lui avais conseillé ! Il l’est avait acheté et même lu ! Je dus digérer cette information en plus. Ces livres était classé par courant, allant de l’Antiquité, au Romantisme, au courant des Lumières à aujourd’hui. Il devait posséder des centaines d’ouvrages. Je n’en croyais pas mes yeux ! J’en avais le tournis ! Chez moi, j’avais commencé Le premier amour de Amigorena, je choisissais donc le même ouvrage. Je redescendis l’escalier et allait m’asseoir sur le canapé, munis de mon café. Après avoir quelques pages, j’entendis mon ventre gargouillé, signe que celui-ci avait faim. Déconcerté, je me dirigeais vers la cuisine à la recherche de « ma » brioche préférée qu’apparemment Armand appréciait aussi puisqu’il y en avait sur la table. J’en dévorais prés de la moitié et une fois repue, je voulus prendre une douche quand une sonnerie attira mon oreille. Après quelques secondes de retard, je reconnus la sonnerie de mon téléphone portable. Incroyable, j’étais sidérée, il ait survécu à l’accident ! Cette révélation eut le don de me retourner le ventre et je courus jusqu’au toilette du rez-de-chaussée. Je rendis tout ce que j’avais mangé… Pantelante, je remontais l’escalier et découvrait sur une chaise dans le coin de ma chambre mon sac à main qui, je ne saurais expliquer comment avait survécu, je sortis le petit objet et lus un nombre incalculable d’appels en absences et de messages. Je l’éteignais tout bonnement, je n’avais absolument aucune envie de retrouver la civilisation, ma bulle douillette me convenait très bien.

Invité

waaaaaae, une bibliothèque comme ça!!!
*___*
à quand la suite?

(hs: ça ne me dérange pas ^^, il m'a fallut un moment pour comprendre ce panneau, mais maintenant que les informations sont digérés ^^)

Invité

Comment on fait pour lire la suite?!?

Invité

t'attend qu'elle la poste Wink

je vous met le lien une fois comme ça vous pourrez y aller directo...

http://www.fanfiction.net/s/3947232/1/Qui_choisir

Invité

tu te répète chérie Wink

j'avais même pas remarqué ^^
merci mon chou !!

Invité

ouin mais elle avait pas mise de lien c'est pour ça que j'ai demandé comment on faisait pour lire la suite! Razz

C'est pas possible le bol que j'ai, j'arrive toujours à temps, je n'ai même pas besoin d'attendre. Super !
Je vais lire la suite !

Invité

Hey, ça fait longtemps que tu n'as pas écrit de suite...je m'ennui..=(

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» Mes blog (titre pas tres original je sais -__-)