je vous préviens desuite c'est un de mes livres préferés même si à certains moments (j'avoue que y'en a beaucoup^^) c'est un sex mais c'est trés trés beau !!! Celui ci je ne le conseille qu'à ceux qui aiment les romans psychologiques et à ceux qui aiment les histoires d'amours un peu torturé et des passions qui finissent males...Résumé du livre
Santiago a dix-huit ans et il est amoureux... Il sera amoureux de Philippine durant une année. Il va décrire ce premier amour dans ce roman. Il trouve des mots pour traduire la forme de ses seins, le secret de son sourire et la profondeur de son regard sombre. Il écrit comme il écrirait un poème d'une langue qu'on aime - mais que l'on ne comprend pas. Il veut, pour toujours, décrire les faits et gestes de Philippine et les graver sur papier. Malheureusement, les premiers amours, aussi éloquents soient-ils, ne sont jamais que les préludes des premières défaites.
Les extraits:
La plus belle phrase
Philippine promenait la nudité parfaite de ses dix-sept ans comme une invitation constante à un festin cannibale.
La plus belle phrase
T'aimer chaque jour davantage. Non : t'aimer chaque jour comme jamais. Comme jamais je ne pourrais t'aimer.
La phrase à retenir
-Je voudrais t'aimer encore. -Je voudrais ne plus t'aimer.
La phrase à retenir
Est-il vrai qu'en amour un silence vaut mieux qu'un langage ?
Morceau choisi
L'histoire d'amour que vous allez lire a duré presque un an. Elle a provoqué ensuite cinq années de douleurs aiguës autres que dentaires. Une des particularités de cet amour adolescent, vécu à la fin des années soixante-dix, a été de se trouver, du fait mêmequej'en fus le héros et la victime, moi, Santiago H. Amigorena, l'illustre crapaud graphomane entortillé dans d'innombrables écrits.
- chapitre : 1 - page : 11 - éditeur : P.O.L - date d'édition : 2004 -
Morceau choisi
Quelquefois, on sent un vague mouvement, on croit deviner un sens possible : les mots, qu'ils se suivent, collées les uns aux autres en un magma maritime, ou qu'ils se perdent, isolés dans l'espace silencieux de la page presque blanche, forment des couples antagoniques qui se souviennent de ma lecture du dictionnaire et qui reflètent le va-et-vient ancestral de l'acte amoureux-semblable au va- et-vient infatigable de la mer à travers un temps de nouveau sans âge.
- page : 226 - éditeur : P.O.L - date d'édition : 2004 -